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Se suicider par pendaison: risques et complications

Le suicide par pendaison n’est pas une méthode assurée

En effet, bien que figurant parmi les méthodes la plus utilisées et les plus létales, la pendaison n’entraine la mort que dans 77% à 88% des cas.[1]. Il y aurait donc près d’un quart de risques d’être rescapé.

La pendaison peut entraîner la mort immédiate par lésions osseuse ou médullaires, mais aussi un arrêt cardio-respiratoire plus ou moins rapide, une asphyxie ou un arrêt circulatoire cérébral. Des lésions vertébrales avec atteinte de la moelle épinière sont fréquentes, associées à la compression des voies aériennes supérieures et des vaisseaux du cou. On parle de pendaisons complète ou incomplète selon que les pieds touchent ou non le sol.

Aucune méthode de suicide n’est assurée. C’est pourquoi il vaut mieux se protéger contre les risques de la crise suicidaire, ou demander de l’aide.

Complications possibles de pendaisons non mortelles

Parmi les complications possibles, on trouve celles-ci:

  • blessures au pharynx
  • séquelles neurologiques permanentes
  • perte de facultés cognitives
  • état neurovégétatif
  • coma
  • incontinence
  • troubles respiratoires
  • lésions vertébrales avec atteinte de la moelle épinière
  • lésions du larynx
  • paraplégie
  • quadriplégie

Notons qu’il existe dans les annales judiciaires plusieurs cas de pendaisons non mortelles, dont celui de Anne Green qui a été pendue pendant 30 minutes et battue au bout de sa corde, sans mourir, ou de George Lee qui fut pendu trois fois puis gracié; il a été surnommé «l’homme qu’on ne pouvait pendre».[2]

Presque toutes les tentatives de suicide amènent des complications diverses, y compris, souvent, des passages à l’hôpital. Selon le diagnostic posé à l’hôpital, un séjour plus ou moins long en psychiatrie peut alors survenir, avec soutien plus ou moins bénéfique ou médiocre. On entend des histoires de suicidaires qui sortent de l’hôpital plus désemparés qu’à leur arrivée. Souvent, la tentative de suicide se révèle une méthode peu efficace pour obtenir de l’aide professionnelle de qualité.

Si la tentative de suicide veut servir de message, celui-ci arrivera dans un contexte chaotique, il sera interprété dans une atmosphère de panique chez les proches, sans parler du risque d’être vu comme un acte de folie insensé, passagère ou non.

Se préparer à se pendre… puis survivre

Comment se pendre avec 100% de chances de mourir? Comment se pendre faire sans souffrir – et sans faire souffrir? Force est de constater qu’il y a toujours des risques de souffrance, de survie, de séquelles, avec la méthode de la pendaison comme les autres.

J’ai vu des personnes dans le coma intubées de partout à l’hôpital. J’été témoin des effets d’un manque d’air prolongé au cerveau. J’ai vu les effets dévastateurs sur les reins ou d’autres organes internes[…] J’ai même entendu des personnes regretter terriblement leur geste, mais mourir plus tard à la suite de complications médicales liées à leur tentative.(Marc-André Dufour, Se donner le droit d’être malheureux )

Toutes méthodes confondues, pour chaque tentative de suicide menant à la mort, on compte en général de 25 à 30 tentatives et 5 hospitalisations pour blessures auto-infligées[3].

Préparer une tentative de suicide devrait donc impliquer la préparation de la survie. Que se passera-t-il après? Il est fort probable, presque certain, que l’envie de vivre reviendra aussitôt (voire pendant) la tentative.

Plus de 90% de ceux qui font une tentative ne se suicident finalement pas; la souffrance finit par passer. Peut-on penser alors à survivre… sans passer par cette tentative?

«Je n’ai pas « raté » mon suicide. J’ai réussi à survivre, puis à revivre. »

Normand , rescapé
Stuart Hample[4]

Pendaisons mortelles

La mort par pendaison peut être rapide ou lente, selon les lésions initiales. L’agonie dure en moyenne 7 minutes dans une douleur assez intense. Vers la fin, on observe un tambourinage involontaire des pieds.

Il arrive que des pendaisons brutales amènent une décapitation complète ou partielle. Les morts par pendaisons ont souvent le visage convulsé, la langue saillie ou rétractée, parfois mordue au sang, les yeux exorbités. Pendant l’agonie, le sujet a souvent déféqué, et le mécanisme nerveux empêchant l’érection cesse de fonctionner (on nomme cette érection la «luxure de l’ange»). On observe aussi des oreilles violacées et de l’écoulement des organes génitaux.

Selon la loi, tout suicide entre dans la catégorie des «morts violentes». Il y a alors dossier et enquête de police, approfondie ou succincte. Un coroner doit aussi obligatoirement enquêter sur chaque suicide puis produire un rapport, qui sera public. Des prélèvements sur le corps sont faits, parfois une autopsie, des proches sont interrogés, ainsi que des professionnels comme le médecin traitant, le psychologue, etc.

«Le lendemain de sa mort, juste après avoir parlé au coroner, j’ai reçu un appel de l’Institut Douglas, qui fait des recherches très réputées sur le suicide. Ils voulaient en savoir davantage sur le suicide de ma soeur. J’ai répondu à un grand questionnaire, puis je les ai autorisés à faire un prélèvement de son cerveau. Je crois qu’ils ont carrément enlevé son cerveau pour en faire des lamelles. J’aurais autorisé n’importe quoi pour aider à la recherche sur le suicide afin qu’on puisse comprendre l’incompréhensible et prévenir peut-être des suicides futurs. C’est trop atroce pour ceux qui restent, pour ceux qui aimaient et aiment encore.»

Alice, soeur d’une suicidée

Conséquences sur les survivants

La découverte d’un pendu est un événement atroce. Un choc post-traumatique est presque assuré: des images de la scène insoutenable, du corps pendu, horrible, reviendront sans cesse dans la tête de la personne qui l’a trouvé.

pendaison suicide survivants

Tout le monde m’avait déçue. Je leur en voulait tellement, à tous!

Et je dois avouer qu’il y avait une part de vengeance dans mon désir de suicide: «vous allez payer». Je voulais qu’ils souffrent comme moi je souffrais.

Andrée

Selon les méthodes de suicide, ce sont les proches qui retrouvent le cadavre en moyenne une fois sur deux. Le traumatisme de ces personnes n’est pas difficile à imaginer. Notons qu’entre 7 et 10 personnes sont affectées profondément pour chaque suicide.[5]. Certaines de ces personnes ne s’en remettent jamais, une portion se suicident à leur tour, beaucoup auront terriblement honte, toutes se sentiront coupables. Personne ne comprendra.

L’arrêt de la souffrance mentale est couramment cité comme la principale motivation du suicide, mais la triste réalité est que le suicide n’arrête pas la douleur mentale: le suicide ne fait que transférer la souffrance à ceux qui restent.

Kees Van Heeringen[6]

«Comment se pendre pour ne plus rien ressentir»

Le désir de se pendre, pour Julien[7], représentait avant tout un désir de ne plus vivre ainsi, de changer quelque chose, de quitter la colère et la douleur.

Je voulais me pendre car je n’en pouvais tout simplement plus. J’aurais voulu éteindre mon cerveau comme on éteint une ampoule, ou bien dormir 50 ans. Arrêter de ressentir tout ça, arrêter tout de suite. Heureusement, j’ai pris le téléphone au lieu de prendre la corde.

Julien, ancien suicidaire

Selon la «théorie de la fuite», les gens n’auraient pas envie de se suicider s’ils pouvaient:

  1. être quelqu’un d’autre
  2. être ailleurs, ou
  3. ne plus être tourmentés

«Quand je pense au suicide, je souhaite devenir n’importe qui, n’importe quoi sauf moi-même. »

Jesse Bering [8]

Alternatives

Se pendre n’est peut-être pas la meilleure façon de faire cesser la douleur.

Existe-t-il un moyen plus sûr et sans douleur?

«Si j’étais née avec un bouton d’autodestruction […], je pense que je n’existerais plus depuis longtemps. […] Mais j’ai l’impression que je ne suis pas la seule, et je suis même sûre que si tous les humains disposaient d’un tel bouton d’autodestruction sur lequel appuyer, il n’y aurait plus grand monde ici-bas»

Témoignage cité par Cristophe André[9]

Puisque le bouton d’autodestruction instantané n’existe pas, peut-on soulager le mal autrement? Si on avait les deux options suivantes:

  1. Mourir sans souffrir
  2. Vivre sans souffrir

Quelle serait l’option à privilégier?

Se suicider sans souffrir ou vivre sans douleur?

Préparer la crise suicidaire plutôt que préparer le suicide

Qu’est-ce que la crise suicidaire? Pourquoi faudrait-il se «préparer» à l’affronter.

J’ai peur de ce qui se passe en moi. Il y a un malaise incroyable. Je sens comme une boule infiniment lourde dans mon ventre. Parfois, mon envie de disparaître semble plus forte que moi, et j’ai peur de me suicider un jour malgré moi.

Daniel

La crise suicidaire a été documentée chez les morts par suicide, tout comme chez ceux qui ont survécu. Elle attaque principalement ceux qui ruminent des idées suicidaires. On pourrait la définir comme une violente tempête mentale qui survient sans prévenir, parfois juste après un événement pénible. Pendant cette crise, on a perdu toute liberté. C’est le moment où l’idée suicidaire prend toute la place et mène à la mort en l’espace de quelques heures, parfois même en quelques minutes.

Cette crise est donc extrêmement dangereuse. Il est cependant possible se protéger contre elle.

À lire:

Suis-je suicidaire?

Comment se protéger contre la crise suicidaire?

Notes

Notes
1 JJ Card, « Lethality of suicidal methods and suicide risk: Two distinct concepts », Omega 5, 1974. NL Farberow and ES Shneidman, The Cry for Help, 1961
2 https://www.suicide.info/?p=687
3 Agence de la santé publique du Canada, Nous soulignons
4 Stuart Hample, Doutes & Certitudes- Woody Allen en comics, Fedjaine, 2010
5 Agence de la santé publique du Canada
6 Kees Van Heeringen, The Neuroscience os Suicidal Behavior, Cambridge Fundamentals of Neuroscience in psychology, Cambridge University Press, 2018, p.1
7 nom fictif
8 «When suicidal, I’d happily swap places with anyone, or anything, as long as it isn’t me.». Bering, Jesse. Suicidal (p. 62). University of Chicago Press. (traduction libre).
9 Christophe André, Les états d’âme, p. 201

17 réponses sur « Se suicider par pendaison: risques et complications »

chaque jour qui passe j’ai envie de me pendre mais comme j’ai lu plus haut je ferai que transmettre ma souffrance j’ai déjà fait une TS au médicament 3 jours de coma et je suis la je résiste. Suis je condamné a souffrir jusqu’à ma mort naturelle .on choisis pas de naitre tout comme on ne choisis pas de mourir

Comme vous vous en doutez, je souffre comme je pense vous aussi autrement vous ne seriez pas sur ce site, comme il l’es ecris plus haut, j’aimerai renaitre ou m’autodetruire, j’ai qu’une envie depuis quelque temps c’est de partir de ce monde la seule chose qui me fait peur c’est la douleur et encore plus si je survis, a vrai dire ce serais encore pire…

Je suis exactement dans le même cas, j’ai peur de la douleur, de l’échec, mais je n’en peux plus

… je sais comment me pendre avec une ceinture… j’ai bientôt 62 ans… je ne sers à rien…ni à personne… je me suis trompé de chemin de vie quand j’avais 20 ans, rien construit, rien fondé, me retrouve seul au rsa dans une chambre qu’on me prête, je ne pensais pas arriver à ce point à mon âge. À quoi bon poursuivre sur l’inutilité de ma personne?

Bonjour j’ai bcp de respect pour vous meme si vous vous etes trompée et detruit une partie de votre vie, il yaura toujours une lumiere peu etre pouvez tt lacher pour partir loins et essayer de creer un nouveau chapitre, courage !! Dsl pour les faute j’ai 16 ans

Merci cher anonyme je ne peux parler pour les autres personnes sur cette plateforme mais moi en tout cas je te remercie d’avoir pris le temps de laisser ce message.
Cordialement, un simple anonyme.

Anonyme2011dit :

Bonjour, j’espère que tout va mieux. Je ne suis pas ici pour faire un campagne anti-suscide, je serai très mal placé d’ailleurs, mais je trouve ça étrange que personnellement je veuille devenir plus vieux enfin je pense ,mais je n’en sais rien, que la vie est plus simple quand on est âgé. Personnellement, je ne sais pas si je tiendrais jusqu’à un certain âge. J’ai déjà du mal à tenir mais je persiste je me dis que chaque jour est un autre, je trouve que la vie est une boucle « infinie », pas si infinie que ça, en bref, c’est interessant pour moi de voir que « nous » ne sommes pas tous triste ou en colère ou en dépression pour la même chose. Je suis sûr que vous avez au moins accompli plein de choses dans votre vie. Vous n’êtes certainement pas inutile, je ne vous connais pas mais vous servez obligatoirement à quelque chose. exemple: si vous n’étiez pas né qui se serai assis sur votre chaise que vous aviez en primaire? si vous n’étiez pas né, qui aurait été sur ce forum à écrire à votre place? ce serait dommage et j’ai plaisir à vous répondre alors que je n’ai clairement pas l’âge pour passer à l’acte même si l’idée me reviens plusieurs fois par jour mais sachez que vous n’êtes pas seul ( je ne parle pas des services anti-suscide ou je ne sais quoi) mais par exemple sur ce forum (enfin je pense que s’en est un). Passez une incroyable journée (pour quand vous lirez ce message) .
Et ce « texte » , qui ressemble plus probablement à ma rédaction en français par rapport à la taille, compte pour vous tous, oui vous, vous qui lisez ça sachez qu’il suffit de penser à autre chose ( par exemple : moi j’adore imaginer des papillons qui se nourrissent de pollen)
Désolé pour les fautes, j’essaye d’en faire le moins possible
J’espère que ça vous réconfortera un peu ( même si c’est un peu je suis un peu beaucoup heureux de le savoir)
Ps: j’ai 13 ans (je sais je suis jeune…)
Bref voilà
Bonne journée!

Je ne me sans pas concerné par ces « t’auras envie de vivre finalement » ou je sais pas quoi. J’ai déjà fais des ts, raté, mon seul regret est d’avoir échoué.
Si je ne me sans pas concerné par ce qu’ils disent c’est que ça ira pour moi.
Ou ce message sera validé, ou il ne le sera pas et dans ce cas, sache le, la mort ne conduit pas à l’envie de vivre quand tu n’as jamais voulu qu’elle

Déjà 1 ts, raté. Marre de la vie, déjà 1 divorce et je supporte pas le 2eme qui vas arrivé. 4 ans en invalidité, des reproches à répétition. Maintenant elle me dit que ça ne vient pas de moi ! D’où ça vient alors ? C’est depuis l’invalidité qu’elle a changé. L’envie de mourir et de plus en plus présente

Salut Pierre courage t une belle personne écoute pas ceux qui dise du mal de toi, ceux qui veulent ton bien, c’est eux qui faut écouter !!

Alexandredit :

Bonjour,
Vous dites que « toutes méthodes confondues, pour chaque tentative de suicide menant à la mort, on compte en général de 25 à 30 tentatives et 5 hospitalisations pour blessures auto -infligées »
Donc selon vous je devrais me mettre 25 ou 30 balles dans la tête avant de réussir mon suicide? soyons sérieux.

Mon petit frère s’est pendu il y a 20 ans , et est décédé 20 jours plus tard . Pour la mère de sa fille . Il n’avait que 31 ans . Je souffre toujours autant , il me manque tellement . Et des questions sans réponses . Ma famille a payé très cher son départ , grosse dépression , tentative de suicide ratée pour moi . J’ai perdu beaucoup de temps , mon mari et mes enfants en ont beaucoup souffert . Je comprends les personnes qui passent à l’acte , tellement de douleurs mentales et physiques . Mais on ne pense pas assez à ceux qui restent . J’en veux toujours à son ex compagne .

si je quitte ce monde merveilleux mais monstrueux… je laisse derrière moi 2 petites soeurs extraordinaire 1 petit frère, mon chat, ma mamy, mes amis…
alors je reste du mieux que je peux. si vous pensez a monter au ciel pensez d’abord au personnes et au choses que vous aller laisser derrière vous.. réfléchissez avant de passez a l’acte vous allée remonter cette épreuve de votre vie que si vous vous en donner la peine ce n’est qu’une page d’un aussi grand roman c’est vous qui décidiez comment va se passer le futur mais ne terminée pas le livre par un « il/elle était si jeune » ou « il/elle semblait si joyeux(se) » ou n’importe
plutôt terminée par « il/elle a mener une vie formidable et a accomplis de grande choses » prenez soin de vous

Mon mari nous a appelé en visio et il s es pendu devant moi et nôtre fille… Il souffrait de traumatisme durant l enfance qu il n a pas réussi malgrés notre amour a surmonter. Il a fait 7tentatives que j ai réussi à le sauver et là je n’ ai pas réussi le 6 octobre 2024 j ai perdue l amour de ma vie le père de ma fille on n es anéantie… 17ans de vie commune et à cause d’ une enfance pourrie je l ai perdue …

Depuis quelque temps, je suis obsédé de mettre fin à mes jours. Je souhaite me pendre afin de mettre fin à les douleurs de la vie qui s’accumulent de jours en jours. Ma crainte est de me rater !

C’est beau de lire tout ces commentaires mais personne ne pense à ceux qui n’ont plus envie de vivre parce qu’ils sont trop triste de la perte de leur famille et qu’ils sont malheureux et seuls si je veux partir c’est que personne ne me demande si je v’ai bien donc je ne ferai pas de mal à personne

Une.anonyme.2012dit :

Cela va bientôt faire un an que je n’ai plus vraiment gout à la vie, que j’ai cette envie constante de mourir. J’ai fait plusieurs tentatives de suicide et vu que je n’y arrivait pas, j’ai commencé à me scarifier. Aujourd’hui j’ai arrêté de me faire du mal car je l’ai promis à mon copain mais je pense chaque jour au suicide ça me torture l’esprit, j’ai l’impression que le monde serait mieux si je n’existai pas. J’ai l’impression de gâcher la vie de tout le monde rien que par ma présence. Je suis tellement désolée que mes amies doivent me supporter alors que même moi je ne me supporte pas. Je me déteste, je déteste mon corps, je déteste le simple fait que je soit encore en vie. Ma vie n’a aucun sens. Mes parents disent que c’est « normal » que les ados se suicident car ils n’ont pas de vie, car leur vie est un vide et je me reconnais totalement dans ce qui décrivent. Il y a longtemps, ils ont étés avertis par la cpe de mon collège que je me faisait du mal mais ils ont considéré que j’avais fait ça par pure vengeance pour je-ne-sais quelle chose qu’ils avaient fait. Inutile de dire que ça n’a fait que d’empirer les choses, j’ai multiplié les TS qui n’ont rien donnés. Brefff. Tout cela pour dire que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et qu’il y a toujours des évènements ou des choses qui font que l’on va mal mais il ne faut pas se décourager, on finira bien par tous s’en sortir un jour.
Croyez en vous , vous êtes les meilleurs <3

PS: J'ai 12 ans, ça fait depuis mes 11ans que je suis dans cette situation donc, petit message aux parents, ce n'est pas parce qu' on est jeune qu'on ne peut pas souffrir horriblement. La souffrance mentale n'est PAS réservée aux adultes! Je crois même qu'il y a plus d'ados/enfants qui souffrent que d'adultes (je ne suis pas sûre de cette info, je l'ai lu dans des statistiques de suicides selon l'âge). Bien-sur je ne minimise pas la souffrance des adultes car elle peut parfois être pire que la notre.
Voilà je pense que j'ai finis mon long comm (désolée il est très long mais je voulais vraiment essayer de dire un peu tout ce que j'avais sur le cœur).
Prenez soin de vous <3 <3 <3

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